L’allo-immunisation anti-KEL1 post-transfusionnelle chez les receveurs. Étude des déclarations d’hémovigilance - 22/08/19
Résumé |
Introduction |
L’antigène KEL1 (K) est l’un des antigènes érythrocytaires les plus immunogènes. Son non-respect lors de la transfusion, notamment de concentrés de globules rouges (CGR), peut être à l’origine d’une allo-immunisation post-transfusionnelle (PT) anti-KEL1. En raison de l’existence de mesures préventives de cette l’allo-immunisation PT, une étude a été réalisée sur une période de 6 ans et demi afin d’apprécier l’incidence et le contexte de son apparition.
Matériel et méthodes |
Les fiches d’effet indésirable receveur (EIR) de patients transfusés dans des établissements de soins de la région Auvergne Rhône Alpes ont été extraites du fichier national de télé-déclaration e-FIT et analysées. L’incidence de l’allo-immunisation PT anti-KEL1, le produit sanguin labile (PSL) en cause et son imputabilité ont été évalués.
Résultats |
Du 01 janvier 2010 au 30 juin 2018, 9544 EIR sont survenus, dont 501 (5,2 %) allo-immunisations PT anti-KEL1 incluant 301 femmes (60,0 %) et 200 hommes (40,0 %) de 78,3 ans d’âge moyen. Un CGR était en cause dans 489 cas (97,6 %), un concentré de plaquettes (CP) dans 10 cas (2,0 %) (dont 9 mélanges de CP) et du sang total dans 2 cas (0,4 %). Chez les receveurs de moins de 50 ans, l’allo-immunisation a été observée chez 7 receveurs, 4 hommes et 3 femmes. L’imputabilité du PSL est majoritairement certaine (448 sur 501, 89,4 %) que ce soit chez les femmes (269 sur 301, 89,3 %) et chez les hommes (179 sur 200, 89,5 %).
Conclusion |
L’allo-immunisation PT anti-KEL1 n’est pas un événement rare (5,2 % des EIR). La faible incidence de cette allo-immunisation observée chez les femmes comme chez les hommes de moins de 50 ans montre que sa prévention est efficace.
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Vol 26 - N° 3S
P. S71 - septembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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